L'actualité zen, positive et... joyeuse!

L'actualité zen, positive et... joyeuse!

10 juin: loutre

Sa bonne bouille et son caractère facétieux lui valent un grand capital sympathie du public: la loutre d'Europe, hier en voie d'extinction, reconquiert lentement les cours d'eau de Bretagne, bastion de cette espèce en France avec le Massif central.

Depuis une vingtaine d'années, la loutre recolonise petit à petit les berges des rivières, les zones humides et marais du littoral des quatre départements breton auxquels s'ajoutent la Loire-Atlantique, mais aussi les villes côtières où elle trouve nourriture et protection.

 

La loutre, solitaire et souvent nocturne, est si discrète qu'il est difficile d'estimer le nombre d'individus dans la péninsule bretonne. "Peut-être entre 600 et 1.000", annonce prudemment le Groupe mammalogique breton (GMB), association de protection de la nature au service des mammifères sauvages.

La chasse et le piégeage (interdits en 1972), le drainage des zones humides, puis l'urbanisation, l'aménagement du littoral et la densification du réseau routier ont failli faire disparaître le gracieux lutriné - famille des petits carnivores mustélidés comme la belette, l'hermine, la fouine, ou le furet - protégé depuis 1976.

La loutre d'Europe, dont la répartition géographique s'étend à toute l'Eurasie (d'où son nom de loutre eurasienne) des côtes de l'Atlantique jusqu'aux îles indo-malaises, était déjà au bord de l'extinction à la fin des années 1940 en France.

"Le domaine vital de l'animal est très vaste. Il varie en fonction de la ressource alimentaire et de la capacité énergétique de la loutre (à chasser). En eau douce, il faut compter entre 7 et 15 km de rive pour une femelle et 35 km pour un mâle", explique le naturaliste et président du GMB Xavier Grémillet.

"Elle était considérée comme nuisible et elle représentait une source d'enrichissement facile. A l'époque, la peau d'une loutre, équivalait au prix d'un vélo. C'était une ressource pour le rural qui savait piéger", explique Xavier Grémillet.

Doté de pattes courtes et palmées, d'un pelage imperméable et isolant, et d'une queue puissante qui lui sert de gouvernail et de propulseur, le "kidour" en Breton (chien d'eau) est un animal parfaitement adapté à la vie aquatique et peu sensible à la pollution des eaux, souligne Xavier Grémillet.

 

Cette nouvelle est déjà positive, mais voici une petite vidéo pour donner encore plus le sourire!



10/06/2012
3 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 17 autres membres